Afrique
RDC : l’opposition proteste contre la coalition au pouvoir
- Jusqu’à 12h GMT, la police encadrait la marche sans incidents majeurs.
Lassaad Ben Ahmed |
13.07.2020 - Mıse À Jour : 16.07.2020
Photo d'archives
Congo, The Democratic Republic of the
AA / Kinshasa / Pascal Mulegwa
Des milliers de partisans de l’opposition ont manifesté, lundi, dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) et dans plusieurs villes pour « dire Non » à l’entérinement par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale (Ceni), ainsi que contre la coalition au pouvoir.
En dépit de l’interdiction des marches dans le pays à cause de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de coronavirus, la police a encadré la marche initiée par l’opposition sous la bannière de la coalition Lamuka.
Un cortège des milliers de manifestants avec en tête l’opposant Jean-Pierre Bemba, l’un des 4 leaders de l’opposition et seul présent à Kinshasa, quittait le centre-ville vers l’est, a constaté le correspondant de l'Agence Anadolu.
Déferlant sur le boulevard Lumumba qui relie le centre ville à l’est de la capitale, les manifestants scandaient des chants hostiles à la coalition au pouvoir portée par le président Felix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila.
Ils fulminaient contre la majorité parlementaire de Kabila qui avait entériné le choix de Ronsard Malonda à la tête de la Ceni, accusée d’avoir falsifié les résultats de la présidentielle et des législatives du 30 décembre 2018.
Joint par Anadolu, le chef de la police dans la capitale, le général Sylvano Kasongo, a indiqué que « quelques milliers » manifestants prennent part à cette marche « sans respecter les mesures sanitaires ».
Jusqu’à 12h GMT, la police encadrait la marche sans incidents majeurs.
Dans d’autres coins de la capitale, elle a dispersé des attroupements de manifestants qui tentaient de rejoindre le cortège sur le boulevard Lumumba.
Dans d’autres villes congolaises comme Béni (est), Goma (est), Kisangani (nord - est), Mbandaka (est) , Kananga (centre), Mbuji Mayi (centre), Gemena (nord - est) les marches a eu lieu mais ont été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogène.
Dans la région du Katanga ( sud - est), région natale de l’opposant Moise Katumbi, l’opposition a annulé sa marche pour des raisons sécuritaires, selon un communiqué de ladite coalition de l’opposition.
Ces marches interviennent après celles du 09 Juillet, organisées par le parti présidentiel (UDPS) revendiquant l’annulation dudit entérinement par l’Assemblée nationale dominée par son allié, le Front commun pour le Congo (FCC), coalition de Joseph Kabila. Le parti présidentiel marchait également contre les propositions de réforme judiciaire portées par le camp Kabila.
Six personnes dont trois à Kinshasa, deux à Lumumbashi et un à Goma avaient été tués, selon le bilan officiel.
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Des milliers de partisans de l’opposition ont manifesté, lundi, dans la capitale de la République démocratique du Congo (RDC) et dans plusieurs villes pour « dire Non » à l’entérinement par l’Assemblée nationale de Ronsard Malonda à la tête de la commission électorale (Ceni), ainsi que contre la coalition au pouvoir.
En dépit de l’interdiction des marches dans le pays à cause de l’état d’urgence sanitaire lié à la pandémie de coronavirus, la police a encadré la marche initiée par l’opposition sous la bannière de la coalition Lamuka.
Un cortège des milliers de manifestants avec en tête l’opposant Jean-Pierre Bemba, l’un des 4 leaders de l’opposition et seul présent à Kinshasa, quittait le centre-ville vers l’est, a constaté le correspondant de l'Agence Anadolu.
Déferlant sur le boulevard Lumumba qui relie le centre ville à l’est de la capitale, les manifestants scandaient des chants hostiles à la coalition au pouvoir portée par le président Felix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila.
Ils fulminaient contre la majorité parlementaire de Kabila qui avait entériné le choix de Ronsard Malonda à la tête de la Ceni, accusée d’avoir falsifié les résultats de la présidentielle et des législatives du 30 décembre 2018.
Joint par Anadolu, le chef de la police dans la capitale, le général Sylvano Kasongo, a indiqué que « quelques milliers » manifestants prennent part à cette marche « sans respecter les mesures sanitaires ».
Jusqu’à 12h GMT, la police encadrait la marche sans incidents majeurs.
Dans d’autres coins de la capitale, elle a dispersé des attroupements de manifestants qui tentaient de rejoindre le cortège sur le boulevard Lumumba.
Dans d’autres villes congolaises comme Béni (est), Goma (est), Kisangani (nord - est), Mbandaka (est) , Kananga (centre), Mbuji Mayi (centre), Gemena (nord - est) les marches a eu lieu mais ont été dispersés par la police à coup de gaz lacrymogène.
Dans la région du Katanga ( sud - est), région natale de l’opposant Moise Katumbi, l’opposition a annulé sa marche pour des raisons sécuritaires, selon un communiqué de ladite coalition de l’opposition.
Ces marches interviennent après celles du 09 Juillet, organisées par le parti présidentiel (UDPS) revendiquant l’annulation dudit entérinement par l’Assemblée nationale dominée par son allié, le Front commun pour le Congo (FCC), coalition de Joseph Kabila. Le parti présidentiel marchait également contre les propositions de réforme judiciaire portées par le camp Kabila.
Six personnes dont trois à Kinshasa, deux à Lumumbashi et un à Goma avaient été tués, selon le bilan officiel.
